Échelle, chandelle et ficelle

Stricto sensu, les économies d’échelle décrivent la baisse du coût moyen unitaire de production corrélée à l’augmentation du volume de production ; en effet à raison de frais fixes incompressibles (bâtiments ou machines), plus une entreprise produit, plus le coût unitaire de production diminue.

Celles de bouts de chandelle nous projettent au XIXe siècle, au temps où les maîtres de maison se gaussaient de leurs domestiques recueillant les résidus de chandelle. Le suif non brûlé était revendu à un cirier qui pouvait ainsi fabriquer de nouvelles bougies. Le bourgeois y voyait une économie insignifiante et c’est pourquoi l’expression a conservé cette connotation mesquine, à l’instar des économies de « bouts de ficelle », formule qui évoque aussi un procédé dérisoire et/ou suppose une énergie disproportionnée au regard du résultat.

 

 

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