Au gré de notre calendrier grégorien, cette antienne est formulée sur un air pascalien pour, en miroir de nos craintes, exprimer une confiance prophétique en l’avenir.
Répétée à l’envi, cette locution sympathique porte en sa simplicité souriante une espérance.
Au rythme de notre temps cyclique, elle est adressée à autrui, à l’aune de la réciprocité escomptée.
Au-delà de ces vœux formés souvent avec chaleur, voire fraternité, il est possible d’entendre l’écho d’une foi volontariste, alliée aux délices d’une imagination-zéphire, apte à lever des vents favorables.
À l’instar d’un anniversaire, ce cérémonial annuel chante la joie de se savoir vivant, attentif à le rester pour continuer à participer à la folle aventure humaine dans un monde absurdement indifférent à notre présence et dont l’existence est une intarissable source d’étonnement métaphysique.
